Des filles et un mur

Petite trève hivernale avant la reprise prévue le week-end prochain. Alors, en attendant de voir du neuf, la visite continue.

Pour aller du chemin communal à la maison il y a un chemin (quéanouquoi, non mais ...) d'une cinquantaine de mètres. Ce chemin est bordé par un pré à droite et par un mur à gauche (photo 1). Le mur sépare ce chemin d'un enclos où le voisin (agriculteur) laisse une partie de son matériel. Normal, il est chez lui.







Entre le mur et le matériel (photo 1 et 2), existait une zone de 2 m de large avec ronces, pierres, tuiles, ferrailles et plastiques divers. On est bien chez le voisin, mais comme nous profitions le plus du décors, et avec son accord, nous avons nettoyé.


Rebelote pour les feux, les voyages à la déchetterie (photo 3).




















Déjà ça nous allait mieux (photo 4). Le mur est à peu près bien conservé sur les 5 ou 6 premiers mètres, ensuite ce n'était qu'une ruine.

C'est là que les filles ont dit : "le mur c'est notre affaire".

Faut pas contrarier, dans ces cas là. Et voilà sur 2 étés, 2008 et 2009, mère et fille ont rebâti ce mur(photos 5 et 6). Elles ont commencé, par tronçons, à démolir les restes de l'ancien, sortir et trier les pierres, puis rebâtir en pierres sèches. Un gros boulot. De temps en temps j'ai aidé à sortir un "monstre", mais elles en ont fait 99,99 %. Elles travaillaient le matin car le mur est orienté sud-sud ouest, donc impossible d'y rester l'après midi en été.
Il n'est pas à l'identique (moins haut), mais ça nous va bien comme ça (photo 7).
Du coup, Noël, le voisin, a passé la débroussailleuse chez lui en 2009. Mais nous continuons à surveiller les repousses de ronces (on est plus tranquilles avec les repousses de ferrailles ...).
A droite entre le chemin et le pré, j'avais planté quelques arbres fruitiers en 2005, on les devine sur la photo 1. Mais je reviendrai sur les plantations.
Bravo les filles !