dimanche 27 janvier 2013

Neige (suite)


Samedi matin il y avait suffisamment de neige pour nous décourager de faire les 60 Km qui nous séparent de la maison. Alors le repos continue, les cogitations aussi. Mais bientôt reprise avec le doublage de la cloison et le plafond de la salle de bain. Ce sera fait avec des planches de mélèze rabotée.
Puis pose du faux plafond dans le couloir de l'étage en volige de peuplier ... A suivre, la forme revient et l'envie de bricoler aussi.

Pour nous doper, nous regardons les photos prises à la maison d'après ces dernières années, en avril ou mai. En voici quelques unes.

Zéphirine Drouhin et Madame Alfred Carrière


Ghislaine de Féligonde .. On aime bien les rosiers qui ont des noms à rallonge !


Bibi de la maison d'après ...avec des spirées de Van Houtte


Les fraisiers de Marie



Les espoirs du patron 


Le lilas de Zoé


Portez vous bien.

dimanche 20 janvier 2013

Neige

Toujours pas de travaux à la maison ce week end (vraiment, ils exagèrent ...). Mais ça cogite, ça cogite, je vous le dis !

Quelques photos de promenade sous la neige et dans le brouillard en guise de modeste hommage à Noël qu'on aurait bien aimé avoir comme voisin encore de longues années.




On aime bien la neige dans les châtaigniers ...



Bonne semaine.

dimanche 13 janvier 2013

Toilettes sèches

En août 2008 nous avions entrepris de casser les cloisons. Entre autres celles qui cernaient les WC (je dis ça car il était impossible à un individu d' 1,80 m ou plus de s'y asseoir normalement. Bonjour le yoga !).
Oui mais comment faire, car installer de nouveaux WC sous entend un local à peu près terminé, ce qui était loin d'être le cas.

J'avais lu des choses sur les toilettes sèches, c'était le moment où jamais d'essayer d'autant que les principaux habitants étaient d'accord pour le test.
Bilan en janvier 2013, les toilettes sèches sont toujours en place (si j'ose dire car elles sont très mobiles ...). Mieux, nous n'avons pas du tout l'intention de les supprimer pour les remplacer par des toilettes à eau. Pourtant il serait facile d'en installer dans la salle de bain. L'arrivée d'eau est prévue. Il suffirait de percer un mur et de faire l'installation extérieure appropriée (ce n'est pas la place qui manque !). Ce que nous ferons peut être un jour si nos forces faiblissent. Mais avant on passera par la case réduction du récipient, donc diminution du poids ... ou bien vidanges plus fréquentes.

Donc, en août 2008, fabrication sommaire des toilettes, avec quelques planches de récupération car nous ne savions pas si cette expérience allait durer. Une lunette, un récipient pour les dépôts, un autre pour la sciure et les copeaux. Il s'agit de bidons en plastiques, juste de la bonne taille (une quarantaine de cm de haut), dont notre voisin agriculteur ne savait que faire (ils contenaient des compléments pour les vaches). De plus nous avons pu récupérer les couvercles ce qui est mieux au moment de la vidange. La sciure/copeaux  sont trouvés dans les scieries du coin.



Bon, vous avez compris le principe : on met une dizaine de cm de sciure au fond du récipient. Quand on a fait ce qu'on avait à faire (+ papier) on recouvre le tout de deux louches de sciure. Tous les deux, trois, cinq jours (selon les nombre d'habitants, voire plusieurs semaines en hiver, car nous n'habitons pas la maison, faut suivre un peu ...) on va vider le récipient. En fait nous en avons deux dédiés à cet usage. Quand on enlève celui qui est plein, on le remplace immédiatement par celui qui est propre et sec (ça évite les catastrophes avec un invité mal réveillé !).
Peu ou pas d'odeurs. Pas de mouches. Pas de bruit de chasse d'eau. Une consommation d'eau du réseau en chute libre. La possibilité de déplacer les WC en quelques minutes s'ils gênent pour un chantier (comme ils sont dans la salle de bains, nous les avons bougés souvent).
Le plastique commence à prendre un peu d'odeur (après 4 ans !) et on le sent un peu l'été d'où notre recherche de récipients inox.

Les seaux sont vidés dans des containers à compost (en plastique vert sur la photo). Quand le deuxième est plein, je vide le premier (qui composte depuis plusieurs mois) dans un bac à compost en bois et couvert de quelques planches. Quand je fais cette opération le contenu du bac vert a diminué de moitié (ou pas loin) et ressemble déjà fortement à un compost classique (il en a aussi l'odeur). Il est également le gîte attitré des larves de cétoine.


Le premier compost a été épandu au pied d'arbustes environ deux ans après le début du compostage. Nous ne voulons pas l'utiliser au potager. Non pour le risque, mais pour ménager nos visiteurs quand ils sont à table ...

Bon, ce système évitant d'avoir à traiter les eaux vannes (celles qui viennent des WC), il restera à traiter les eaux grises (douche, lavabo, évier, machine à laver). Celles ci partent pour l'instant dans l'ancienne fosse septique, vidée et nettoyée, dont le trop plein va dans un fossé bordé d'arbres et plantes diverses, sur notre terrain. Nous  ferons sans doute une phyto-épuration en bonne et due forme (à moins qu'on avance sur le système de tranchées peu profondes remplies de BRF, comme évoqué dans le numéro 70 du magazine La Maison Écologique).
A suivre tout ça ...

des choses à lire : un petit coin pour soulager la planète 
ou empreinte  ou encore Terre vivante voir aussi La Maison Écologique N° 62


Moi aussi j'ai des toilettes sèches, et alors ?



Portez vous bien.

mardi 1 janvier 2013

2013


Même en hibernation, les deux associés de la maison d'après pensent à vous souhaiter une très très bonne année 2013 !



Portez vous bien !